Cette semaine, en application de l’article 50-1 de la Constitution, le gouvernement a organisé dans les deux assemblées parlementaires un débat sur la situation au Proche-Orient.
Boris Vallaud à l’Assemblée nationale
Dans son discours, Boris Vallaud condamne les actes de terrorisme du Hamas et souligne le droit à la sécurité d’Israël. Cependant, la vengeance ne doit pas être aveugle, les civils palestiniens doivent être protégés.
Il demande un cessez-le-feu humanitaire, la levée du blocus de Gaza, et l’acheminement de secours aux populations civiles. Boris Vallaud appelle également à sanctionner les soutiens financiers du Hamas que sont le Qatar et l’Iran.
Il encourage un dialogue politique pour une solution à deux États basée sur le droit international et condamne la colonisation. Enfin, il appelle à la responsabilité de la France et à l’unité pour promouvoir la paix.

Patrick Kanner au Sénat
À la tribune du Sénat mardi, Patrick Kanner a, lui aussi, condamné les actes terroristes et les atrocités commises par le Hamas contre Israël. Il a exprimé sa révolte face à la violence et aux horreurs perpétrées.
Il a aussi abordé la nécessité de lutter contre la radicalisation et de prévenir de futures attaques terroristes en France. Patrick Kanner appelle à la protection des principes républicains, y compris la laïcité, tout en évitant les amalgames entre les différentes communautés religieuses.
Enfin, il a plaidé en faveur d’une solution à deux États pour le conflit israélo-palestinien, encouragé le dialogue, et a soutenu les initiatives de paix menées par des groupes progressistes des deux côtés.